Tu as gravé ta douleur

Sur un lit d’hôpital

Aux draps trempés de sueurs

Que l’on a dit létales.

Ce cancer qui te mine

Cette pompe à morphine

Et ma grande impuissance

A vaincre ta souffrance !

Peut-on appeler cela vivre ?

Me voilà souhaitant

Que la mort te délivre

De ces derniers tourments.

M on vœu  enfin exaucé

Je me suis mis à pleurer

Penché sur ton corps sans vie

Que je serre très fort

Je m’insurge et je crie

Contre ce terrible sort !

Il se disait poète

Mais n’était que klaxon

Faisant rimer le mot quéquette

Avec le mot boxon.

Il faisait des vers

Laids comme des ténias

Et ces poèmes offerts

N’étaient que du caca !

Il résistait à tout

Se moquant des critiques

Et versifiait sur tout

Même sur du papier hygiénique !

Il ne voulut pas être incinéré

Désirant que les vers

Puissent aussi l’occuper

Quand il serait sous terre !